L'intrigue explore l'impact psychologique d'une surveillance constante. Le personnage principal, se sentant épié à chaque instant, bascule progressivement dans la paranoïa, remettant en question chaque visage, chaque interaction. Minier exploite avec brio la tension inhérente à ce sentiment d'être observé, transformant le quotidien en une source d'angoisse palpable.

L'isolement du personnage principal est un élément central du récit. Coupé du monde, il devient une proie facile pour son tortionnaire invisible. Minier utilise cet isolement pour amplifier le sentiment de vulnérabilité et d'impuissance, créant une atmosphère oppressante et suffocante.

Comme dans ses précédents romans, Minier explore l'influence du passé sur le présent. Des secrets enfouis refont surface, menaçant l'équilibre précaire du personnage principal. L'auteur distille des indices au compte-gouttes, laissant le lecteur se questionner sur la véritable nature de ces événements passés et leur lien avec le danger imminent.