"Mon mari" - Résumé

Une plongée troublante dans l'esprit d'une femme obsédée par l'amour parfait.

"Excepté mes démangeaisons inexpliquées et ma passion dévorante pour mon mari, ma vie est parfaitement normale." C'est par cette phrase énigmatique que la narratrice, dont on ne connaîtra jamais le nom, nous introduit dans son quotidien. Elle semble mener une existence idyllique : une belle maison, des enfants et un mari qu'elle aime éperdument. Mais derrière cette façade de perfection se cache une réalité bien plus complexe.

Trois thèmes clés traversent ce roman psychologique captivant :

• L'obsession amoureuse: La narratrice est animée par un désir insatiable de préserver l'amour fusionnel des débuts avec son mari. Cette quête de la passion éternelle vire à l'obsession et la pousse à adopter des comportements manipulateurs et destructeurs. Elle note méticuleusement les "fautes" de son mari, imagine des stratagèmes pour attiser sa jalousie et orchestre chaque interaction dans l'espoir de raviver la flamme des premiers jours.

• L'emprise et la manipulation: Le roman explore avec finesse les mécanismes de l'emprise au sein du couple. La narratrice, sous couvert d'amour et de dévouement, tisse une toile suffocante autour de son mari. Elle le maintient dans un état de dépendance affective en alternant punitions et récompenses, flatteries et reproches.

• L'apparence et la réalité: Tout au long du récit, Maud Ventura joue avec les codes du thriller psychologique et sème le doute dans l'esprit du lecteur. La normalité apparente de la vie de la narratrice est constamment remise en question. Ses démangeaisons incessantes, évoquées dès les premières lignes, deviennent le symbole de son mal-être et du malaise grandissant qui se dégage de son récit.

FAQ:

• Q: "Mon mari" est-il un thriller psychologique ? R: Bien que le roman comporte des éléments du thriller psychologique, il s'agit avant tout d'une exploration troublante de la psyché d'une femme prisonnière de ses obsessions.
• Q: Le roman est-il raconté du point de vue de la femme ? R: Oui, le récit est entièrement mené à la première personne du point de vue de la narratrice, ce qui permet au lecteur de plonger au cœur de ses pensées les plus intimes, aussi dérangeantes soient-elles.
• Q: Le roman offre-t-il une fin ouverte à l'interprétation ? R: La fin du roman, à l'image de l'ensemble du récit, est ouverte à l'interprétation et laisse le lecteur face à un sentiment de malaise persistant.